Didier Allaz

Membre ordinaire

« Si vous n’essayez pas de vous améliorer, vous cesserez rapidement d’être bon ».

C’est ma philosophie ; repousser ses limites, découvrir d’autres perspectives, être à l’écoute des autres et du monde. Transmettre, partager, apprendre. Devenir meilleur.
Et ce qui est valable pour moi l’est également pour la planète. Alors le lien était rapidement fait entre mes valeurs et la Fondation ReBin. Mettre à profit mon expérience dans le cadre des projets de la Fondation m’a paru une évidence.
Ce qui m’a parlé dans ce projet était la faculté d’être à l’écoute des véritables préoccupations locales, d’en comprendre tous les tenants et les aboutissants, de non seulement rencontrer les acteurs locaux, les gens qui subissent le ‘déchet’ au quotidien, mais aussi de comprendre leurs réalités tout en amenant des solutions issues d’une vision plus occidentale. Tout en insufflant une dose certaine d’entrepreneuriat.

Il y a 25 ans, je découvrais l’Afrique en travaillant au Cameroun. Un quart de siècle plus tard, lors de mon retour au Bénin pour ReBin, quel est mon constat ? Omniprésence de la téléphonie mobile et un meilleur accès à la mobilité individuelle. Mais de l’autre, la pollution toujours plus importante et les déchets ont envahi l’espace ; partout du plastique, partout des déchetteries sauvages, partout des enfants qui vivent dans cet environnement. Ce n’est pas acceptable.

C’est cela que nous voulons changer. Petit à petit. En amenant des solutions techniques abordables, en créant des compétences et des emplois localement, tout en sensibilisant constamment la population à un nouvel équilibre possible. En leur offrant un moyen d’améliorer leur qualité de vie autant que leurs revenus tout en pérennisant le système, viable sur le long terme. C’est ç l’économie circulaire et c’est l’empreinte que nous laisserons à Toffo et que nous développerons ailleurs au Bénin et au-delà.